cours N°3 de 2013

Publié le par Lourymage

 

COURS N°3
B- LE PORTRAIT
   
1) généralités:
C'est ce qui est le plus difficile à réaliser.
Un boitier reflex ou bridge est recommendé car il n'est pas facile avec un
compact d'obtenir un joli flou en arrière plan.
2 types de portrait: le plan large (personnage entier) ou serré (en buste)
ou même que le visage appelé plan américain.
1) le plan large:
Attention à l'environnement, il doit être le plus neutre possible
Appliquer la règle des tiers (éviter de centrer votre personnage), en laissant  
l'espace vide dans la direction de son regard (portrait de 3/4 face ou de profil)
Utiliser le mode portrait, s'il existe; sinon augmenter arbitrairement la
vitesse d'obturation pour obtenir la profondeur de champ la plus faible possible: priorité
vitesse ou encore mieux, se mettre en priorité diaphragme et régler à pleine ouverture.
En effet, en portrait le sujet bien net avec un arrière plan flou donne du dynamisme à la
photo et met en valeur le sujet.
Faire la mise au point au niveau des yeux
Utiliser une focale assez longue (entre 90 et 130mm) pour éviter de coller au
sujet. Avec un reflex, attention au coefficient de focale: en général environ 1,5
2) le plan serré:
Même mode opératoire qu'en plan large.
En extérieur, par lumière vive, ne pas avoir peur de flasher pour "déboucher"
les ombres portées
La source lumineuse doit être placé derrière le photographe ou mieux de
3/4 arrière. Attention quand même à un éclairage de face trop violent de votre sujet 
clignement des yeux, grimaces.
En intérieur, on peut s'aider par une lumière ambiante: fenêtre, lampe et
même bougie. Sans flash, utiliser le mode priorité diaphragme, ouverture
maximale en surveillant la vitesse qui ne doit pas descendre en dessous de
1/60s. Si la lumière est insuffisante:
on veut conserver l'atmosphère, l'ambiance: utiliser un pied
photo ou on peut augmenter la sensibilité
sinon utilisation du flash en lumière indirecte si possible
Quelques conseils:
un portrait sur le vif est souvent meilleur qu'un portrait posé
en buste, prêter attention aux mains du sujet: elles peuvent être un élément
fort pour suggérer une personnalité
en photo de groupe éviter la photo  en rang d'oignons où les gens ont une
allure rigide, trop posée. Par exemple vous pouvez déclencher avant qu'ils
ne soient prêts ou quand les rangs commencent à se défaire, en plus bien
sûr de la photo "officielle".
A l'étranger, attention aux us et coutumes et demander l'autorisation (droit
à l'image)
établir un climat de confiance avec le sujet et ne pas hésiter à le guider, lui
suggérer une pose une attitude. Ne jamais oublier qu'un portrait doit
refléter sa personnalité.
avec des enfants, ne pas hésiter de se mettre à hauteur afin d'éviter la
contre-plongée qui fait apparaitre le sujet avec une grosse tête
2) sur le terrain
a) équipement:
boitier: de préférence un reflex (il est très difficile d'obtenir un joli flou
d'arrière-plan avec un appareil compact)
focale: plutôt longue 90 à 135 voire 200mm en plein format, 60 à 90 voire
135 mm pour le format APS-C des autres reflex
Pour les bridges, la focale indiquée est bien la focale réelle (pas
de correction à apporter).
flash: peut être utile dans certains cas mais éviter en direct ou adoucir, soit 
par un éclairage indirect (intérieur) soit en atténuant l'éclair
avec une toile de gaze par exemple.
b) exposition et mesure de la lumière: 
balance des blancs: la balance des blancs auto convient tout à faitvpour les
photos à l'extérieur. En intérieur, faites un test en auto et, si le
résultat n'est pas concluant, régler la balance des blancs sur un
mode prédéfinit correpondant à l'éclairage ambiant (néon,
ampoule tungstène, flash etc…).
mode de mesure pour l'exposition: utilisez plutôt la mesure spot ou
pondérée centrale pour optimiser l'exposition sur votre sujet.
Faite la mise au point sur l'œil et, éventuellement, mémoriser
cette exposition pour pouvoir recadrer à votre goût.
vitesse: veuillez à utiliser une vitesse rapide pour éviter tout flou, à définir
en fonction de la focale utilisée et les mouvements du sujet.
En règle générale, une vitesse supèrieure au 1/125eme est
nécessaire. En fait, suivant les conditions d'éclairage utiliser la
vitesse maxi possible.
ouverture: préférez plutôt une grande ouverture (f/2,8), à moduler selon la
profondeur de champ souhaitée pour votre composition.
sensibilité: utilisez une basse sensibilité, 100 à 200 ISO, voire moins si votre
boitier le permet, pour une meilleure qualité d'image. Si vous
manquez de lumière et ne voulez pas utiliser le flash, monter
les ISO, mais cela sera au détriment du piqué. iL est à  noter que
certains portraitistes aiment obtenir du grain/bruit pour donner
un rendu plus prut à l'image.
gestion de la lumière: 
lumière naturelle: en extérieur, préférez la lumière du matin ou
du soir; évitez en général le plein soleil en milieu de journée (sauf si les
forts contrastes est le but recherché). Si vous photographiez vers midi et que
vous souhaitez un éclairage plus doux, placez votre modèle à l'ombre ou 
effectuez vos portraits par temps clair mais nuageux. Si vous êtes en intérieur
essayer derapprocher votre sujet d'une fenêtre et diffuser éventuellement
la lumière à l'aide d'un rideau ou d'un voilage blancs.
lumière artificielle: vous pouvez utiliser un flash, de préférence
en lumière indirecte (impossible avec le flash inclus au boitier)
en projettant l'éclair sur une surface blanche à proximité du
modèle. Certains flashs amovibles peuvent être équipés de
diffuseurs ou d'autres accessoires d'éclairage (ex flash de type
cobra :mini  softbox avec laquelle on obtient une "douceur
studio" à main levée , pour un coût de 37€). 
Bien sûr, la photo de portrait d'art en studio donne les meilleurs
résultats. Dans ce cas, l'éclairage le plus classique est composé
d'une lampe flood ou flash placée en hauteur et à 45° par 
rapport au sujet. Celui-ci est placé devant un fond neutre
uniforme.
composition: 2 solutions s'offrent à vous:
vous décidez que vous voulez montrer l'environnement autour
de votre modèle: dans ce cas cadrez large en décentrant le sujet et en laissant
assez d'espace devant son regard; fermer aussi d'un ou plusieurs diaphragmes
par rapport à la pleine ouverture (f:2,8)
vous décidez de ne pas le montrer: cadrez un peu plus "serré"
voire très serré,  ouvrez à fond le diaphragme (plus grande ouverture 
possible) et en plan assez large, éviter de placer votre modèle devant un
paysage ou monument etc… plus intéressant que lui !!!
En un mot, placer votre modèle devant un "fond" le plus neutre, le plus banal
possible et le plus flou aussi.
Beaucoup de boitiers offrent la possibilité du mode Portrait ou de la
détectionautomatique des visages: utilisez les car ils sont en général perfor-
-mants pour ce type de photo.
zône de netteté: en général, faites la mise au point sur l'œil (évitez
de la faire sur le nez) et si vous utilisez une profondeur de champ très courte
ce réglage doit être très soigné.
la plupart du temps on préfère une profondeur de champ petite
voire très petite avec une focale longue, qui évite la déformation du visage
(environ 100 mm) et une ouverture assez grande (f/2,8 à f/4), le sujet étant
placé à une distance de 2-3 mètres ce qui donnera un fond bien flou. On
renforcera ce flou en plaçant l'arrière plan le plus loin possible du modèle, sauf
en studio où le fond neutre sera le olus proche du sujet, afin d'éviter les ombres
"portées dues à l'éclairage (lampe flood, flashs).
Enfin la photo noir et blanc convient parfaitement au portrait.
C- LA PHOTO EN INTERIEUR
1) généralités:
Les sujets sont multiples et très variés:
- intérieurs de monuments: cathédrales, châteaux, églises etc…
- salle de concert, théatre, cirque etc…
- lieux publics couverts: marché sous des halles, musée etc…
- ou tout simplement, chez soi, chez des amis ou  dans la famille 
- également, salles de sports
Comme on peut le constater, la photo en intérieur n'est pas toujours statique (architecture)
mais elle est souvent dynamique (lieu public, sport par exemple). On ne traitera pas ces
deux sujets de la même façon.
La difficulté N°1 est la faible luminosité que l'on peut gérer soit par une
vitesse lente, soit par une grande ouverture, soit par une haute sensibilité, soit à l'aide
d'un flash ou par l'utilisation d'un pied et par la combinaison de 2 ou plusieurs de ces
paramètres: tout dépend du sujet.
2) sur le terrain:
* le sujet est complètement statique: ex: intérieur de cathédrale; là c'est
facile à condition de travailler avec un pied. On ne "joue" que sur la vitesse (pose de
plusieurs secondes) ce qui "libère" les autres critères: pas obligé de monter en ISO,
possibilité de diaphragmer et de préférence, non utilisation d'un flash. A mon avis, il vaut
mieux monter légèrement en ISO (jusqu'à 400 par exemple) que de flasher car cela donne
des photos plates sans relief, notamment sur des matériaux comme la pierre ou le bois
( statues etc…). Si on ne possède pas de pied, travaillez à la vitesse la plus basse possible.
donc, préférence à la priorité diaphragme.
* le sujet comporte des éléments dynamiques (déplacements de personnages)
Dans ce cas, pas le choix, priorité vitesse au 1/60eme minimum et cocktail des autres
paramètres en fonction des capacités de votre matériel.
a) équipement:
boitier: de prèfèrence un réflex qui a une bonne qualité d'image en haute
sensibilité
focale: plutôt courte à moyenne (24, 35, 50 mm) avec une grande ouverture
maximale (1,4, 2 ou 2,8)
accessoires: si possible un pied, éventuellement un flash
b) exposition et mesure de la lumière:
balance des blancs: la fonction auto convient tout à fait si aucun éclairage.
Sinon, sélectionner suivant l'éclairage ambiant (néon, tungstène etc…)
mode de mesure pour l'exposition:  mesure matricielle/ multizones pour
optimiser l'exposition sur l'ensemble de l'image, quelquefois pondérée centrale ou spot
si on cadre serré sur un détail ou un objet.
c) vitesse: 
au moins 1/60 eme de seconde voire plus
d) ouverture:
Etant donné que des éléments de l'image sont en mouvement et que les
conditions de lumière sont défavorables, pas le choix: pleine ouverture. Parfois, si la
luminosité le permet on pourra fermer de 1 à 2 diaphragmes.
e) sensibilité: 
Faire un test et utiliser la sensibilité la plus basse possible, en fonction de la
vitesse requise. Souvent 400 ou 800 ISO peuvent suffire. Si votre appareil ne bruite pas 
 rapidement et pour plus de confort n'hésitez pas à monter les ISO pour gagner en vitesse
ou fermeture.
f) gestion de la lumière:
lumière naturelle: vous pouvez approcher votre sujet d'une fenêtre etc.. Pour
augmenter un peu la quantité de lumière.
lumière artificielle: dans la mesure du possible essayer de vous aider de l'
éclairage ambiant (lampe, spot etc…). Si vous utiliser le flash, il est préférable de pouvoir
éclairer indirectement votre sujet en projetant l'éclair contre un mur, un plafond clair.
g) zone de netteté:
mise au point autofocus si il y a assez de lumière. Sinon, passez en manuel:
attention d'être très précis car, du fait de la grande ouverture, la profondeur de champ
risque d'être faible et attention de la faire sur votre sujet principal !!!
D- LA PHOTO D'ARCHITECTURE:
1) généralités:
La photographie d'architecture, de ville ou d'urbanisme est intéressante de
par la diversité des situations que l'on peut rencontrer.
En effet, vous pouvez vous focaliser sur la photo de monuments historiques et de bâtiments
à l'architecture spectaculaire, mais vous pouvez aussi chercher à photographier des 
personnes, ainsi qu'à restituer l'ambiance d'une ville (lumière, éléments traditionnels etc…)
2) sur le terrain:
a) équipement:
*boitier: n'importe quel type d'appareil peut faire l'affaire
*focale: préférez des focales moyennes plus courte (24 à 36 mm)
ou un zoom proposant des focales courtes à moyennes (24-70mm) afin de pou-
-voir photographier des monumants en entier ainsi que des détails architectu-
-raux, voire des personnes.
*accessoires: un filtre polarisant peut être utile pour supprimer
les reflets sur les vitres des bâtiments.
b) exposition et mesure de la lumière: 
* balance des blancs: par défaut, de jour, la balance des blancs 
automatique fera très bien l'affaire. On devra, de nuit, adapter la balance des
blancs à l'éclairage ambiant.
* mode de mesure pour l'exposition:  la mesure matricielle/multi
zones est idéale pour les photos d'architecture, dans la mesure ou vous voulez
que l'exposition soit optimisée pour l'ensemble de l'image.
c) vitesse:
 la vitesse à peu d'importance pour ce type de photographie et
des vitesses "moyennes" (entre 1/20 et 1/100s) conviennent, en général, assez
bien. Ce ne sera pas le mode choisi mais plutôt le mode priorité diaphragme.
d) ouverture:
 choisir une petite ouverture, f/11 ou plus, afin d'avoir
une grande profondeur de champ (tous les plans nets).
e) sensibilité:
 de préférence une sensibilité basse de 100 à 200 ISO, voire moins
pour une meilleure qualité d'image (mettez l'appareil sur pied pour utiliser une
vitesse lente si vous manquez de lumière.
f) gestion de la lumière:
en principe en lumière naturelle, préferez le début de matinée,
voire l'aube, ainsi que la fin d'après-midi, voire le crépuscule; la lumière est
généralement très belle, les détails de l'architecture ne seront pas écrasés et
la saturation des couleurs sera plus forte.
E- LA PHOTO DE NUIT:
1) généralités:
La photographie de nuit peut sembler difficile de prime abord, toutefois les
techniques pour réussir de bonnes photos ne sont pas si compliquées. De plus, la photo de
nuit ne requiert pas forcément un matériel trè couteux/performant.
La photo de nuit est proche de la photo en intérieur, faible lumière, en particulier si vous ne 
voulez pas utiliser un pied, ce que je vous déconseille: pas assez de lumière, utilisation des 
hauts ISO, donc bruit dans l'image, flou involontaire.
Dans certaines conditions, il est possible de travailler sans pied sans trop souffrir des 
problèmes classiques de manque de lumière:
- boitier performant en basse lumière, ne "bruitant" qu'au-delà de 800-1600 ISO
-  en extérieur, en photographiant autour des heures qui suivent ou précèdent
le lever/coucher de soleil où vous aurez une "ambiance nuit" avec en fait encore pas mal de
lumière disponible. Typiquement, vous pourrez faire des photos de paysages ou de ville
dont le résultat se rapprochera beaucoup de la "pure" photo de nuit.
De nuit, l'utilisation d'un pied est quasiment indispensable. En jouant sur des temps de pose
très long (quelques secondes à 30 secondes ou plus) on obtient des effets de filé, de traits
lumineux crées par des sujets en mouvement (voitures, manèges etc…).
2) sur le terrain:
a) équipement:
* boitier: n'importe quel type peut faire l'affaire à condition que
vous puissiez utiliser des temps de pose assez long (jusqu'à 30s). Certains
boitiers disposent d'un mode de réduction du bruit numérique associé aux 
poses longues, à utiliser si vous en avez un.
* focale: libre de choix: courte focale pour des plans larges et
jusqu'à 50-100mm pour des plans plus serrés.
* accessoires: le pied est quasiment indispensable pour la photo 
de nuit; utiliser le retardateur ou une télécommande pour éviter le bougé du
déclenchement. Un pare soleil peut être utile pour supprimer les lumières
parasites.
b) exposition et mesure de la lumière: 
* balance des blancs: faire des essais; le mode auto peut donner
de bons résultats. Sinon choisissez un pré-réglage qui correspond aux lumières
artificielles de la scène (souvent ampoule tungstène soit environ 3500° K
* mode de mesure pour l'exposition: matricielle/multizones pour
optimiser l'exposition pour l'ensemble de la scène (le plus courant) ou, mesure
spot pour optimiser l'exposition sur une zone plus spécifique (ex: une zone
fortement éclairée); utiliser l'outil histogramme pour ajuster l'exposition: l'idée
est que les noirs soient bien sombres mais pas complètement bouchés et les
éclairages soit très clairs voire blancs.
c) vitesse: pas prioritaire, l'on préférera une priorité diaphragme. Inévitable-
-ment le temps de pose sera long à très long pour traduire le mouvement de 
sources de lumière, ainsi que de donner un rendu très lisse sur l'eau et d'avoir
de jolis reflets.
d) ouverture:
utiliser une ouverture assez petite, au moins f/11 afin d'avoir une
grande profondeur de champ et un rendu "étoilé" sur les sources de lumière.
On peut jouer sur l'ouverture pour augmenter ou diminuer le temps de pose.
e) sensibilité:
utiliser une basse sensibilité (100 ISO voire moins) pour une bonne
qualité d'image. Si vous n'avez pas de pied, priorité vitesse à 1/30s en montant
les ISO jusqu'à obtenir un diaphragme "décent" (f/5,6).
f) gestion de la lumière:
- lumière naturelle: en phographiant dans les heures entre "chien
et loup".
- lumière artificielle: si photographie de petits sujets on peut
employer le flash; pour les grands ensembles on est tributaire de l'éclairage
ambiant.
g) composition:
comme pour la photo de paysages, donner une plus grande place
dans l'image à ce que l'on trouve de plus beau, par exemple, mettre 1/3 ou 2/3
de ciel selon l'importance que l'on veut lui donner, mais éviter les cadrages
"moitié/moitié". Ne pas oublier d'inclure un sujet principal, quelque chose qui
attire le regard du spectateur et qui structure l'image.
h) zone de netteté:
l'autofocus fait très bien l'affaire. Si les conditions de lumière ne le
permettent pas passer en mise au point manuelle.
zone de mise au point: faite la mise au point sur l'infini ou sur le sujet important
le plus proche de vous.
Pour obtenir le maximum de netteté (le plus de plans nets), donc la plus grande
profondeur de champ, utiliser la distance hyperfocale  propre à chaque focale
par rapport au diaphragme utilisé.
F- LA MACROPHOTO
1) généralités:
En principe, on parle de macrophoto quand on atteint un rapport de reproduc-
-tion de 1/1 (le sujet sur le capteur est aussi grand qu'en réalité).
La macro est une dicipline très technique et l'exposition ainsi que la zone de 
netteté sont particulièrement délicates à gérer. Elle fait aussi appel à votre patience et votre
précision car tout se joue au millimètre près.
C'est la photo de petits objets: timbres, monnaies, insectes, fleurs etc…
Les meilleurs résultats sont obtenus avec des objectifs dédiés appelés macro pour les
possesseurs d'appareils photo reflex.
Néanmoins, sur des appareils non reflex, on peut trouver un poussoir sur
l'objectif pour passer en macro (bridges et même certains compacts).
On peut prendre ce genre de cliché à main levée, mais l'utilisation d'un pied
photo est vivement recommandé: évite le bougé (photo floue) et surtout la mise au point
car dans ce cas la profondeur de champ est quasiment nulle. Cela permet aussi de soigner
le cadrage.
L'utilisation d'une focale assez longue (100mm ou plus) permet de s'éloigner
du sujet, du fait de sa distance de mise au point mini plus grande.
2) sur le terrain:
Les réglages que je préconise:
sujet fixe: fleurs, champignons, timbres, pièce de monnaie etc…
mode macro
priorité diaphramme fermé à f8-11
pied photo
sensibilité 100-200 ISO
vitesse sera lente dans ce cas
pour des sujets pas trop petits (champignons, fleurs), on peut être 
à main levée avec zoom en prenant soin de respecter la distance mini de mise au point
faire des photos avec flash et sans flash
sujet mobile: insectes
idem que pour les sujets fixes mais avec plutôt une priorité
vitesse de 1/125s ou plus
l'utilisation d'un zoom ou télé objectif est d'ailleurs plus facile
dans le cas présent (en extérieur, donc plus de lumière) et on peut travailler à main levée
Pour ceux qui le peuvent, bien vérifier la profondeur de champ qui est très réduite, même
avec un diaphramme fermé 
 internet: taper macrophoto  puis surfer sur les sites (matériel et galeries de photos)
a) équipement:
* boitier: un compact ou bridge avec le mode macro, ou un reflex
* focale: plutôt longue, 100 à 200mm, offrant une distance minima-
-le de mise au point très courte (20 à 30 cm). L'idéal est ub objectif dédié macro pour les
possesseurs de reflex (exemple: sigma 150mm f/2,8 Macro DG EX OS HSM)
* accessoires: pour les compact et bridges, bonnettes pour augmen
-ter le grossissement du sujet. Cet accessoire se visse devant l'objectif mais implique une
perte de qualité. Pour les reflex, bagues allonges pour diminuer la distance de mise au point
Cet accessoire se visse entre le boitier et l'objectif mais implique une perte de luminosité.
Un flash peut être utile car on a souvent besoin de beaucoup de lumière en macro. Le fin du
fin est le flash annulaire qui se fixe devant l'objectif.
b) exposition et mesure de la lumière:
* balance des blancs: automatique en extérieur ou spécifique à un
éclairage articiciel, ici ça ne peut être que le flash.
* mode de mesure pour l'exposition: préférer la mesure spot pour
optimiser l'exposition sur une zone présice qui sera forcément très restreinte.
c) vitesse:
assez rapide (1/100eme minimum) vu que vous êtes très proche du
sujet et que le moindre mouvement de votre part ou du sujet, est amplifié. Bien sur ceci
n'est pas indispensable pour photographier un timbre poste avec l'aide d'un pied photo !!
d) ouverture:
dans la mesure du possible, éviter la pleine ouverture (f/2,8 à 4)
car la profondeur de champ sera nulle. L'idéal est de diaphrammer à f/11 ou 16 (essayer de 
ne pas dépasser f/22 à cause du phénomène de diffraction qui diminue la qualité d'image).
e) sensibilité:
La plus faible possible (100 à 200 ISO) mais dans la pratique vous
serez obligé d'augmenter la sensibilité (400 à 800 ISO voire plus selon les performances de
votre boitier), du fait que la vitesse doit être élevée et le diaphramme fermé.
f) zone de netteté:
mise au point: autofocus s'il est assez rapide et précis. Si possible
utiliser l'autofocus dynamique (suivi 3D) qui s'ajustera en perma
nence au déplacement du
sujet ou aux légers mouvement de votre part. Sinon passer à la mise au point manuelle. Celle
ci doit être très précise et ne pas hésiter à vérifier à l'aide du testeur de PDC.
Bien entendu, plus on se rapproche du sujet et plus l'ouverture est grande et moins on a de
PDC.
Une astuce, pour des sujets pas trop petitS est l'utilisation d'un zoom ou d'un télé (100mm 
et +) permettant de s'éloigner du sujet (+ de lumière) et de recadrer "serré" la photo ensuite.
Un bon reflex plein format de 24 millions de pixels sera un compagnon idéal pour cela !!!
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